Avec le changement climatique et ses effets visibles avec les canicules, la pollution de l’air – qui a de lourdes conséquences sur la santé urbaine, la place de la nature, de l’eau, de la biodiversité, et maintenant la propagation virale du COVID19, nous sommes face aux besoins impératifs de nos modes de vie. La question-clé revient ainsi sans cesse : dans quelle ville voulons-nous vivre ?

Devenu un concept ayant fait le tour du monde, la ville du ¼ d’heure se trouve au cœur des débats et réflexions sur l’urbanisme d’aujourd’hui et de demain.

La ville du ¼ d’heure, la ville des proximités c’est une nouvelle voie pour explorer cet univers de transformation de la vie qui sont les communs urbains des fonctions sociales indispensables à territorialiser en multi centralités à courtes distances et décarbonées : habiter, travailler, s’approvisionner, se soigner, s’éduquer, s’épanouir.

Nous voulons ainsi proposer un autre regard sur la ville, pour réconcilier les usages de la ville avec la qualité de vie et faire de nouveau converger le temps et l’espace.

Cette approche basée sur un autre rythme de vie (le chrono urbanisme), un usage intensif de l’existant en polyvalence (la chronotopie) et une autre urbanité avec l’amour des lieux (la topophilie) cherche à faire devenir de la ville un vaste réseau de lieux pour que le temps utile soit un temps de vie. C’est une autre manière de vivre, de consommer, de travailler, d’être en ville. C’est repenser la manière de se déplacer, de parcourir la ville, de l’explorer, de la découvrir.